En plein coeur du Périgord noir, à proximité de Sarlat, perchés sur des falaises surplombant la vallée de la Beune, deux châteaux se font face : le château de Commarque, construit aux 12° et 13° siècle et le château de Laussel. Le château joua un rôle très important durant la guerre de Cent ans. Les anglais l’occupèrent suite à une trahison, il fut ensuite repris par le sénéchal du Périgord qui le rendit à son propriétaire le baron de Beynac. De ce château subsistent d’importants vestiges dont le donjon, couronné de machicoulis, la chapelle et différents corps de logis. Mais intêressons-nous à un fait qui s’est déroulé il y a près de 500 ans. Le comte de Commarque et le baron de Beynac se disputaient les domaines alentours à travers de sanglants combats jusqu’au jour où la fille du comte de Comarque tomba amoureuse du fils de la famille rivale. Un jour où les deux tourtereaux s’étaient donnés rendez-vous, le comte de Commarque, tentant une embuscade, captura le jeune homme. Il resta quelques mois prisonnier dans le donjon puis fut décapité malgré les pleurs et cris de la jeune fiançée.
La légende veut que depuis cette date, tous les soirs de pleine lune, le cheval du malheureux hante les ruines et surtout le Donjon à la recherche de son maître. Chose curieuse : toutes les personnes ayant voulu voir le destrier-fantôme par les soirs de pleine lune sont mortes de façon étrange ! Il y a quelques temps, un jeune scout qui avait décidé de passer la nuit dans le donjon fut découvert mort au fond d’une oubliette. D’autres depuis ont tenté l’aventure, ainsi ces deux jeunes périgourdins, pourtant prudents, qui s’attachèrent silidement à la muraille, d’abord pour ne pas fuir, mais aussi pour eviter le même piège que le jeune scout. L’un fut retrouvé mort, ligoté, au pied du donjon. Son copain était pendu haut et court par la corde qui aurait dû le sauver !
D’autres curieux, dont un journaliste seraient devenus fous et internés en hôpital psychiatrique depuis la nuit où ils ont aperçu le coursier-fantôme. Depuis, dans la région on ne brave plus le cheval-fantôme. Les habitants refusent même de vous escorter dans ces ruines maudites dès que la nuit tombe - hasard où vengeance ? Nul ne le sait et nul ne tient à le savoir. Et longtemps encore, le cheval fidèle hantera le donjon de Coimmarque à la recherche de son maître, mort d’amour pour la fille de son ennemi. Aujourd’hui le château est ouvert au public (voir les horaires dans le site officiel du château),